Lors d'une fécondation in-vitro (FIV), il est possible d'effectuer des tests pour détecter les éventuelles anomalies chromosomiques des embryons. Ces tests n'augmentent pas les chances de donner la vie, contrairement à ce qui était supposé, mais ils diminuent les interventions médicales et les risques de fausse couche, ressort-il d'une étude à laquelle ont participé deux centres de l'UZ Brussel, l'hôpital universitaire de la VUB.
Cette étude a mobilisé neufs centres médicaux spécialisés dans la fécondité et la génétique issus de sept pays européens ainsi que d'Israël, dont le Centre de la reproduction humaine et le Centre de la méde cine génétique de l'UZ Brussel. Au total, 396 femmes ont été suivies lors du transfert dans leur utérus d'embryons fécondés in vitro, c'est-à-dire en laboratoire. Toutes étaient âgées entre 36 et 40 ans: les tests chromosomiques sont moins pertinents pour les femmes plus jeunes car le risque d'anomalies s'accroît avec l'âge de la mère.
Les chercheurs voulaient savoir si les tests effectués sur les embryons avaient un impact sur le nombre de nouveaux-nés viables. Mais tant dans le groupe testé que dans le groupe témoin où les embryons n'avaient pas été testés, 24% des femmes ont donné naissance à un bébé.
L'étude a cependant montré que les femmes dont les embryons avaient été soumis à des tests avaient subi moins de fausses couches (7% seulement, contre 14% dans le groupe témoin) et moins d'interventions médicales (177 transferts d'embryons, contre 249 dans l'autre groupe).