De nouveaux Centres de prise en charge des victimes de violences sexuelles (CPVS) devraient voir le jour en Belgique afin que chaque province en soit dotée, affirme la ministre fédérale Nathalie Muylle, en charge de l'Égalité des chances, dans Het Laatste Nieuws.
La Belgique compte actuellement trois centres de ce type, à Bruxelles, Gand et Liège. Les victimes de violences sexuelles peuvent y recevoir un soutien médical, psycho-social et un accompagnement le cas échéant dans le processus de plainte.
Depuis octobre 2017, ces centres ont aidé pas moins de 2.244 personnes, soit trois par jour en moyenne. "Ils fournissent un très bon travail, les victimes devraient pouvoir bénéficier d'un tel accompagnement partout dans notre pays", affirme la ministre Muylle (CD&V).
Cette dernière a d'ores et déjà reçu l'appui d'Ecolo-Groen. Le groupe d'opposition à la Chambre rappelle qu'il avait déjà été prévu d'ouvrir trois nouveaux centres l'an dernier. "On ne peut décemment plus, comme autorité publique et politique, inciter les femmes à libérer leur parole et dénoncer les violences qu'elles subissent sans mettre en place, en suffisance, le dispositif nécessaire", affirme la députée Zakia Khattabi (Ecolo). Elle souligne que sept victimes sur dix qui sont passées par un CPVS ont déposé plainte, contre une sur dix en général.