Le congrès de l’European Association for the Study of Diabetes s’est tenu à Munich en septembre dernier. Quelques échos.
L’étude randomisée contrôlée DURATION-8 visait à comparer l’efficacité et la tolérance de l’association de l’agoniste de GLP1 exénatide (2mg, 1 inj/sem) et de l’inhibiteur de SGLT2 dapagliflozine (10mg 1co/j) avec l’exénatide seul et la dapagliflozine seule chez 695 patients diabétiques de type 2 insuffisamment contrôlés (HbA1c: 8-12%, 9,3% en moyenne) sous metformine (≥ 1.500mg/j).
Un mauvais contrôle glycémique (HBA1c ≥ 7%) va de pair avec un risque accru de complications à long terme chez les diabétiques de type 2. Les directives en vigueur recommandent une approche étape par étape, qui débute le plus souvent par une monothérapie reposant sur la metformine ou une sulfonylurée, à laquelle viennent s’ajouter, en cas de non-contrôle, d’autres traitements oraux ou injectables. Cette démarche est rarement mise en œuvre rapidement dans la «vraie vie».
Le diabète confère un risque accru d’événements cardiovasculaires et rénaux. Dans l’essai EMPA-REG OUTCOME, l’empagliflozine, un inhibiteur de SGLT2, a montré qu’il réduisait le risque d’événements cardiovasculaires majeurs indésirables chez les patients atteints de diabète de type 2 à haut risque d’événements cardiovasculaires...
Diverses études menées chez l’humain avaient suggéré une forte relation entre carence en vitamine D et diabète de type 2...
L’essai SCALE Obesity and Prediabetes évaluait la capacité du liraglutide 3mg, en complément du régime (hypocalorique, avec un déficit de 500kcal/j) et de l’activité physique (150min/sem), à retarder l’apparition d’un diabète de type 2 chez des adultes prédiabétiques – obèses (IMC ≥ 30) ou au moins en surpoids (IMC ≥ 27) –, hyperlipidémiques et/ou hypertendus. Les 2.254 sujets prédiabétiques ont été suivis 3 ans.
L’étude prospective SOS (Swedish Obese Subjects) était la première étude prospective contrôlée évaluant les effets à long terme de la chirurgie bariatrique. Elle avait recruté 2.010 sujets obèses, diabétiques ou non, chez qui une intervention bariatrique a été effectuée, ainsi que 2.037 sujets traités de manière conventionnelle. Le suivi médian atteint désormais 19 ans...
Les effets secondaires de la prise de stéroïdes anabolisants sur l’axe hypothalamo-hypophyso-gonadique sont bien documentés, mais leurs effets métaboliques le sont moins. Des chercheurs danois ont donc évalué l’impact de concentrations supra-physiologiques de stéroïdes anabolisants sur la distribution de la graisse abdominale et sur la sensibilité à l’insuline chez des hommes jeunes (moins de 50 ans).
L’angiopoiétine like 2 (Angptl 2) pourrait s’avérer utile dans l’évaluation du risque cardiovasculaire des diabétiques de type 2.
Des protéines du lactosérum au petit-déjeuner pourraient améliorer l’équilibre glycémique des patients diabétiques de type 2.
Un diabète découvert durant leur grossesse, entité que les Anglo-Saxons appellent «overt diabetes in pregnancy», augmente chez les femmes enceintes le risque de voir la maladie diabétique persister après l’accouchement.
Une consommation élevée d’acides gras polyinsaturés oméga-3 pourrait être associée au risque de diabète. Résultats d’une étude de cohorte prospective ayant inclus 71.334 femmes.
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