Congrès GENESIS 2023

14.09.2023 au 15.09.2023

Congrès GENESIS 2023

Destiné prioritairement aux gynécologues de terrain, aux sages-femmes et aux médecins généralistes, le congrès GENESIS n’hésite pas à évoquer les «petites» maladies dont pourrait souffrir la femme. C’est dans ce cadre que la session des actualités thérapeutiques s’est intéressée aux bénéfices du myo-inositol (Laura de la Fuente, Madrid) sur la fertilité en cas de syndrome des ovaires polykystiques, à la dysbiose vaginale (Jean-Marc Bohbot, Paris) et au choix d’une protection menstruelle (Gilles Brami, Paris).

Dominique-Jean Bouilliez

Compte-rendus du congrès

Congrès GENESIS 2023

Vaginose: et si on parlait probiotique?

01 mars 2024

«Le microbiote vaginal est un microbiote connecté, par ses relations avec le microbiote intestinal, le microbiote endométrial, le microbiote cervical et le microbiote vésical», rappelle d’entrée Jean-Marc Bohbot (Institut Fournier, Paris). Il existe par ailleurs un axe bidirectionnel intestin-vagin, avec au niveau intestinal un estrobolome (qui désigne les bactéries intestinales capables de métaboliser les estrogènes) dont la suractivation conduit à une réactivation massive d’estrogènes inactivés par le foie qui alimentent la quantité d’estrogènes actifs en circulation. Ils sont en lien avec le SOPK, l’endométriose et les cancers hormonodépendants.

Congrès GENESIS 2023

Protections menstruelles: état des lieux

01 mars 2024

Problème majeur de santé publique en raison d’une précarité menstruelle alarmante aujourd’hui, les protections menstruelles demandent à être mieux connues et utilisées, dans un contexte d’hygiène qui reste constant. L’âge moyen des premières menstruations dans nos pays est proche de 12,5 ans.

Congrès GENESIS 2023

Fertilité: améliorer la qualité ovocytaire

01 mars 2024

La qualité ovocytaire est le déterminant principal pour parvenir à une grossesse, et cette qualité est déterminée par l’âge (les anomalies de la méiose augmentent avec l’âge, ce qui implique un risque croissant d’aneuploïdies embryonnaires), mais aussi par des facteurs intrinsèques (syndrome des ovaires polykystiques [SOPK], endométriose, insulinorésistance), environnementaux (pesticides, phtalates, qui provoquent une disruption des fonctions hormonales) et nutritionnels (lipides et leptine élevés, ce qui entraîne un stress oxydatif, une dysfonction mitochondriale et un vieillissement ovocytaire).

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