C’est du 10 au 14 décembre qu’a eu lieu, comme chaque année, le San Antonio Breast Cancer Symposium.
Voici une sélection de présentations particulièrement marquantes.
Selon une étude réalisée à Leuven (M. Vanoppen), les patientes obèses (IMC ≥ 30) obtiennent, en chiffres absolus, un moins bon taux de RPC (ypT0/is ypN0) après chimiothérapie néoadjuvante. Cette conclusion ne tient toutefois pas compte du sous-type de cancer du sein...
Nous disposions déjà à ce sujet des données du German Breast Group (GEPAR SIXTO, ASCO 2013), selon lesquelles le recours au carboplatine dans le cadre d’un schéma de chimiothérapie néoadjuvante standard augmente le taux de RPC en cas de CSTN...
La littérature ne contient aucune preuve univoque du lien entre HIT et risque de cancer du sein. Gennari et al. ont réalisé une méta-analyse de 19 études de population disponibles incluant chaque type de HIT (citrate de clomifène, analogues des gonadotrophines et FIV).
Plus de 50% des patientes sous IA souffrent d’arthralgies, ces douleurs constituant le principal obstacle à l’observance de la thérapie...
Depuis le début des années 90, il est question de l’effet pronostique favorable de la présence péritumorale d’un mécanisme de défense antitumorale efficace...
Les schémas classiques de chimiothérapie adjuvante par anthracyclines (A) sont toujours associés à l’administration de cyclophosphamide (C) et souvent de 5-fluorouracile (5-FU) (AC/EC ou FEC/FAC)...
Cette étude présentée par le Professeur Jack Cuzick (UK) confirme que les inhibiteurs de l’aromatase (IA) administrés par voie orale protègent contre l’apparition du cancer du sein ER+.
Un essai randomisé réalisé en Inde (présenté par R. Badwe), mené sur 350 femmes atteintes d’un cancer du sein métastatique primitif et présentant une réponse tumorale objective après 6 cures de chimiothérapie, a démontré, après 17 mois de traitement environ, un meilleur contrôle local dans 82% des cas...
Le double blocage du récepteur HER2 à l’aide de L et T en situation néoadjuvante, combiné à un traitement hebdomadaire par paclitaxel (80mg/m2) pendant 12 semaines, augmente les chances d’obtenir une réponse pathologique complète (RPC = absence de cellules tumorales invasives au niveau du sein/de l’aisselle) par rapport à un blocage simple (à l’aide de L ou T)...
La question de l’efficacité des bisphosphonates en tant que traitement adjuvant du cancer du sein fait débat. Les résultats contradictoires des différentes études en la matière, difficiles à comparer entre eux, ne permettent pas d’aboutir à des conclusions fiables. C’est pourquoi il n’y a actuellement aucune indication pour cette stratégie préventive...
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