A l'occasion de la semaine mondiale de l'allaitement qui se tient chaque année la première semaine d'août, l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle que chacun a son rôle à jouer auprès des mères qui allaitent, avec la campagne "Closing the gap: breastfeeding support for all" ("Combler le fossé : soutenir l'allaitement pour tous"). Un point de vue partagé par l'Office de la naissance et de l'enfance (ONE), qui fournit certaines recommandations à l'adresse de chacun pour permettre aux femmes qui décident d'allaiter de le faire dans les meilleures conditions possibles.

Le coparent peut par exemple s'informer sur l'allaitement et participer aux séances prénatales afin d'être en mesure de rassurer sa compagne, "renforcer sa confiance en elle et l'aider à surmonter les éventuelles difficultés", souligne l'ONE.

"Évidemment, le coparent et les proches de la mère lui sont d'une aide précieuse en s'occupant de l'aspect organisationnel du quotidien comme les tâches ménagères, les repas, etc.", insiste la porte-parole de l'Office, Sylvie Anzalone.

Le soutien des collègues a également son importance, relève l'organisme, qu'il s'agisse "d'un mot ou geste d'encouragement, de la compréhension face aux pauses régulières pour tirer son lait, du respect de l'intimité, ou encore du soutien des démarches auprès de l'employeur pour faire valoir les pauses allaitement et obtenir un espace dédié à cela".

Afin de normaliser l'allaitement dans l'espace public, "chaque passant est en mesure d'instaurer un climat accueillant pour les mères, en évitant notamment les regards appuyés, curieux, ou jugeant", suggère la porte-parole.

"Si les bienfaits physiques et psychologiques de l'allaitement ne sont plus à démonter, cela reste toutefois un choix", appuie Sylvie Anzalone. "Mettre sous pression ou culpabiliser les mères qui n'arrivent pas ou ne souhaitent pas allaiter ne sera jamais une bonne idée", ajoute-t-elle, "sachant que pour pouvoir le faire, il faut précisément être détendue".