Un beau programme attend les gynécologues à l’occasion de leur congrès national du 7 octobre au Dolce, à La Hulpe. Un congrès historique: le GGOLFB et la VVOG, représentant respectivement le sud et le nord du pays, collaborent ensemble pour la première fois depuis plusieurs années.
«Notre Union a longtemps vacillé», reconnaît Johan Van Wiemeersch, le vice-président de la VVOG, «mais, à mon sens, il n’existe aucun dossier qui ne soit pas à discuter avec nos confrères francophones. Prenons par exemple les honoraires des accouchements en urgence, la réforme de la nomemclature, les soins peu variables… ce sont toutes des matières fédérales, pour lesquelles nous avons besoin d’eux. Les relations entre les administrateurs sont excellentes, et nous souhaitons nous y appuyer pour construire notre futur.»
Un programme particulièrement attrayant a été élaboré en commun sous la double présidence de Jan Gerris (VVOG) et Fréderic Buxant (GGOLFB). Tout part également de la Royal Belgian Society of Obstetrics and Gynaecology. «Elle redeviendra notre tête de pont pour la défense de nos intérêts professionnels. Elle donnera une image plus ‘sérieuse’ que, par exemple, en écrivant au cabinet Vandeurzen sous un angle syndical», affirme Johan Van Wiemeersch (ndlr: d’après nos informations, le ministre Vandeurzen ne semble pas très ouvert à des discussions structurelles avec le Vas ou l’Absym).
La sécurité du patient – y compris sur le plan médico-légal – constitue le thème central du congrès. «Il y a encore beaucoup à faire sur ce plan», estime le gynécologue anversois, qui préside la commission d’agrément des gynécologues. Par ailleurs, la ministre De Block en personne viendra parler des soins peu variables. «Cela promet d’être très intéressant car, avec 5 interventions dans cette liste, nous sommes fortement concernés.»
Les gynécologues entendent également poser publiquement deux questions à la ministre. Ils vont ainsi lui demander quel type de relation elle entend établir avec les sages-femmes, et «quelles forces obscures s’opposent à la tarification des accouchements que nous réalisons en urgence». De quoi s’agit-il? «La décision a été prise il y a longtemps en médico-mut, et des textes de projets ont été rédigés. Mais la signature de Maggie fait encore défaut. Y a-t-il un problème que nous ignorons? Je garde pourtant l’espoir d’une signature rapide de l’AR.»