On doute toujours un peu de l’intérêt des plans nationaux pluriannuels, d’où l’intérêt de mener des études scientifiques bien faites par des experts qui n’ont pas de conflits d’intérêt. C’est ce qu’a réalisé le NHS concernant son plan de lutte contre le diabète.
… sans médicament? Une étude chinoise, publiée dans The Journal of Clinical Endocrinology & Metabolism démontre que les sujets atteint de diabète de type 2, soumis à un régime alimentaire de type jeûne intermittent, pourraient être libérés de leur maladie.
Une revue des méta-analyses a été mise sur pied pour évaluer la qualité de la preuve des bienfaits de la réduction du sucre dans l’alimentation. Des biais potentiels dans les études publiées sur la consommation de sucre et ses effets sur la santé doivent être pointés.
Il semble que réduire la consommation de glucides au petit-déjeuner pourrait n’être que bénéfique pour les sujets atteints de diabète de type 2. Le petit-déjeuner non sucré réduirait la glycémie, ainsi que ses fluctuations au cours de la journée. De plus, les habitudes alimentaires pourraient être favorablement influencées pour toute la journée.
Le risque cardio-métabolique accru observé chez les jeunes adultes avec antécédents de prématurité est toujours présent durant leur quatrième décennie.
L'âge de survenue de la ménopause et la durée de la période d'activité génitale sont deux facteurs qui affectent le risque.
Le sur-risque de pathologie cardiovasculaire associé au diabète de type 2 est bien connu. Ce qui l'est sans doute moins est que le sur-risque des femmes est supérieur à celui des hommes. Est-ce aussi valable pour la démence, pathologie également associée au diabète de type 2?
Il est fortement recommandé aux femmes diabétiques de programmer leurs grossesses de façon à pouvoir intervenir utilement sur le contrôle glycémique. Malheureusement, dans les faits, cela ne se passe pas forcément comme cela…
Si la prévalence du diabète de type 2 est sensiblement la même chez les femmes et chez les hommes, les conséquences cardiovasculaires sont nettement plus défavorables chez les femmes.
Une étude américaine montre en effet que les femmes qui ont présenté un diabète gestationnel ont moins de risque de développer un authentique diabète de type 2 si elles allaitent.
[1. Service d’Endocrinologie, UZ Leuven. 2. Service de Gynécologie-Obstétrique, UZ Leuven] Le diabète gestationnel est une complication fréquente de la grossesse. Bien que le métabolisme du glucose se normalise souvent peu après l’accouchement, les femmes concernées continuent à présenter un risque fortement accru d’intolérance au glucose et de diabète. Des recherches récentes menées à l’UZ Leuven sur une cohorte de patientes atteintes de diabète gestationnel montrent que 44% de ces femmes ont développé une intolérance au glucose ou un diabète dans les 6 mois post-partum. Dans cette population, les principaux facteurs de risque pour le développement d’une intolérance au glucose peu après l’accouchement étaient un IMC élevé, des valeurs glycémiques élevées au test HGPO pendant la grossesse, un diagnostic antérieur de diabète gestationnel et le recours à une insulinothérapie intensive pendant la grossesse. Un cinquième des femmes ne se sont toutefois pas présentées pour le test HGPO programmé en post-partum. Il faut noter que ces femmes avaient un profil de risque plus élevé que celles qui ont effectivement subi le test post-partum. Des stratégies supplémentaires doivent donc être mises en place pour améliorer le suivi. Published ahead of print.
Gunaïkeia Vol. 30 N° 1
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