Le recours aux techniques de procréation médicalement assistée a permis à des milliers d’enfants de voir le jour en Belgique, et sans doute à des millions ailleurs dans le monde. Une avancée positive, incontestablement.
La Chambre a adopté jeudi le projet de loi qui permet la reconnaissance du foetus à partir de 140 jours (20 semaines). Le texte vise à permettre de rencontrer le besoin de femmes et de familles souhaitant réaliser plus amplement leur deuil après une grossesse non aboutie.
Les médecins pourront à l'avenir rompre le secret professionnel auquel ils sont liés pour signaler des cas de mutilation génitale, selon une proposition de loi adoptée mardi à l'unanimité en commission de la Santé de la Chambre
La dépénalisation de l'interruption volontaire de grossesse fera l'objet d'auditions au parlement organisées dans un cadre plus large relatif à la future réforme du Code pénal préparée par le ministre de la Justice Koen Geens.
L'association néerlandaise de gynécologues (NVOG) et l'association pour l'embryologie clinique (KLEM) ont fait par de leurs préoccupations au sujet de deux donneurs de sperme néerlandais qui ont fait des dons dans plusieurs cliniques des Pays-Bas. Un des deux donneurs serait le père biologique de 102 enfants.
Au cours du «printemps arabe», les femmes ont accompagné les hommes dans les manifestations de révolte contre la dictature. Pourtant, elles sont menacées d’être à nouveau exclues de l’espace public et sont une minorité à figurer dans les instances décisionnelles et sommées par les partis religieux de «rentrer à la maison» et «retrouver leurs cuisines». De quoi provoquer l’ire des intellectuelles maghrébines qui ont tenu débat au cours du récent congrès de l’Encéphale à Paris, avec en filigrane les relations de l’islam avec la sexualité féminine, un islam dans lequel certaines pratiques sexuelles sont illicites, dont l’inceste, la pédophilie et la zoophilie, mais aussi l’homosexualité et la sodomie ainsi que les relations sexuelles hors mariage. Résumé des présentations des psychiatres Saïda Douki (Tunis), Dalila Benmessaoud (Alger) et Nadia Kadri (Casablanca).
Les parturientes se verraient prescrire un nombre trop élevé d’examens (échographies, tests de biologie clinique). «Il faut démédicaliser la grossesse», recommandent les Mutualités libres en se basant sur une étude réalisée auprès de 19.500 femmes. Qu’en pensent les gynécologues? Réaction de Michel Masson (Absym, GGOLFB).
Gunaïkeia Vol. 30 N° 2
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